Le PSG aurait violé les règles dites du fair-play financier mais les patrons de l’UEFA, Michel Platini et Gianni Infantino, ont aidé à masquer la supercherie. Cela a permis au club de ne pas être exclu de la Ligue des champions. Le club de la capitale a publié un communiqué pour réagir aux révélations de Football Leaks.
Le club parisien aurait gonflé ses revenus grâce à des contrats de sponsoring fictifs, et l’UEFA aurait couvert les faits pour des "raisons politiques", selon des documents obtenus par Der Spiegel et analysés par Mediapart. Le site d’informations assure que, depuis son rachat du PSG en 2011, le Qatar "y a injecté 1,8 milliard d’euros, dont 1,35 milliard via des contrats de sponsoring surévalués et le solde via des avances d’actionnaire".
Le site affirme que le club de la capitale "a été couvert" par l’Union des associations européennes de football (UEFA) et ses deux anciens dirigeants : son ex-président Michel Platini (2007-2015) et son ancien secrétaire général, Gianni Infantino (2009-2016), actuel dirigeant de la Fédération internationale de football (FIFA). Et ce en violation avec les règles du fair-play financier (FPF). Ce mécanisme a été introduit par l’UEFA en 2010 et en vertu duquel les équipes du Vieux Continent ne doivent pas dépenser plus qu’elles ne gagnent sous peine de sanctions.
La réaction du PSG n’aura pas tardé. Suite aux révélations de Mediapart sur les Football Leaks, le club de la capitale a tenu à s’exprimer à travers un communiqué sur son site. Le champion de France affirme avoir toujours respecté les règles et les lois en vigueur, ainsi que le fair-play financier imposé par l’UEFA. Le Paris SG assure qu’il "comprend et approuve la volonté d’assainir les dettes du football européen et appelle à une réglementation juste qui permette l’équité sportive et facilite l’investissement durable dans le football".