La Confédération africaine de football (CAF) a affirmé mardi 21 décembre que la CAN (Coupe d’Afrique des nations) se tiendra au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022.
Le variant Omicron de coronavirus se propage rapidement faisant de nombreuses victimes dans le monde. Malgré cette situation sanitaire, la 33e édition de la CAN (Coupe d’Afrique des nations) est maintenue au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022.
Le journal 20 Minutes rapporte que la CAF a confirmé cette information mardi 21 décembre. "Le 9 janvier, je viendrai voir (le match d’ouverture) entre le Cameroun et le Burkina Faso", a annoncé le Sud-Africain Patrice Motsepe, président de Confédération, après avoir rencontré le chef de l’État camerounais, Paul Biya. Selon ses dires, "le variant Omicron est un énorme challenge".
Le président de la CAF a indiqué la nécessité de présenter un test PCR pour accéder dans les stades. Il a ainsi assuré que "personne ne sera admis dans les stades sans un test PCR". Pourtant, les organisateurs ont déjà indiqué l’obligation de vaccin et de test pour y entrer.
Face à la prolifération des faux tests, il a expliqué que les organisateurs sont en train de traiter ces problèmes.
Patrice Motsepe a confirmé qu’il sera également présent à la fin de la compétition, lors de la remise du trophée par Samuel Eto’o. L’ex-international des Lions Indomptables, est le nouveau président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).
Le chef de l’Etat camerounais Paul Biya a réagi sur Twitter après cette annonce. "Ravi d’avoir échangé nos points de vue avec Patrice Motsepe", a-t-il indiqué en précisant que le tournoi aurait bien lieu au Cameroun comme prévu.
Concernant le retard dans l’instauration des infrastructures, le président de la CAF a assuré que "du très bon travail avait été fait".
Toutefois, les abords du nouveau stade de Yaoundé, à Olembé préoccupent la CAF alors que les matchs d’ouverture et de la finale se tiendront dans cette enceinte qui peut accueillir quelque 60 000 personnes.
Par ailleurs, l’Association européenne des clubs (ECA) a menacé de ne pas libérer les joueurs internationaux pour la CAN la semaine dernière. Elle s’inquiète du protocole sanitaire, établie durant l’épreuve face à la propagation de la Covid-19.
Le gouvernement et la CAF ont tenté de rassurer jeudi en dévoilant le cadre sanitaire de l’épreuve basé sur les tests et les vaccins, mais l’ECA a pointé le risque d’une absence plus longue des internationaux en raison des quarantaines et des restrictions de déplacement.
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