Malgré l’élimination des Bleues en quarts de finale de la Coupe du monde féminine de football, la secrétaire d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, estime que la rémunération et les primes des joueuses devraient augmenter.
La rémunération moyenne en D1 féminine en France tourne autour de 3 500 euros par mois, contre 100 000 euros bruts mensuels en Ligue 1. Il y a en outre de grands écarts entre petits et grands clubs, selon une enquête de L’Équipe début février. Le Figaro note par ailleurs que la dotation globale pour la Coupe du Monde féminine de football sera de 30 millions de dollars alors qu’elle était de 400 millions lors du Mondial en Russie.
Sur Franceinfo, Marlène Schiappa a reconnu ce 1er juillet un "équilibre économique différent" entre le football masculin et féminin. Elle a cependant assuré que depuis quelques années, le gouvernement se serait mobilisé pour créer un "cercle vertueux".
La secrétaire d’Etat à l’Égalité entre les femmes et les hommes a, néanmoins, estimé que les Bleues mériteraient de voir leur rémunération hausser. Pour Marlène Schiappa, "on ne peut pas dire d’un côté qu’il faut d’abord avoir de belles audiences, et quand on a ces audiences, dire qu’on est au statu quo". Elle juge "naturel et normal d’augmenter maintenant les rémunérations des joueuses".
Parcours des Bleues en coupe du monde de football : "Il serait naturel et normal d’augmenter les rémunérations des joueuses", estime Marlène Schiappa pic.twitter.com/xCRA3SVtuw
— franceinfo (@franceinfo) 1 juillet 2019
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