Ahmad Ahmad, président de la Confédération africaine de football (CAF), a été arrêté jeudi à Paris par l’Office anti-corruption de la police judiciaire. Son interpellation entre dans le cadre d’investigations sur un contrat de livraison d’équipements sportifs.
Le Malgache Ahmad Ahmad a été interpellé dans le cadre d’une information judiciaire ouverte par la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Marseille le 28 mai. D’après le procureur Xavier Tarabeux, le président de la Confédération africaine de football (CAF) a été arrêté pour association de malfaiteurs, corruption, abus de confiance et faux et usage de faux, a précisé le procureur Xavier Tarabeux. À l’issue de sa garde à vue, le dirigeant est ressorti libre ce vendredi, sans aucune poursuite retenue à son encontre, a noté le procureur de Marseille.
Dans un communiqué jeudi, la FIFA a uniquement déclaré qu’Ahmad Ahmad était "interrogé par les autorités françaises". Le président de la CAF avait assisté au congrès électif de la FIFA, qui a eu lieu à Paris mercredi, juste avant le coup d’envoi de la Coupe du monde 2019. La FIFA "prend note des événements présumés concernant M. Ahmad, qui est interrogé par les autorités françaises" pour des "allégations liées à son mandat de président de la CAF", a poursuivi la Fédération sur les propos relayés par Le Monde. La FIFA affirme qu’elle ignorait les détails relatifs à cette enquête. Elle s’est, d’ailleurs, adressée aux autorités françaises pour demander toute information qui pourrait servir à sa "commission d’éthique".
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