Le 7 août, un supporter a perdu la vie suite à un affrontement entre ultras grecs et croates après un match entre l’AEK Athènes et Zagreb. Le mercredi 16 août, la Grèce a pris une décision sans précédent en dissolvant tous les groupes de supporters.
Le décès tragique d’un fan de l’AEK Athènes, victime d’une attaque au couteau le 7 août lors de heurts avec les partisans croates du Dinamo Zagreb, dans le cadre d’un match entre les deux équipes, a été l’événement qui a poussé les autorités grecques à agir. En plus des nombreuses comparutions en justice, impliquant plus d’une centaine d’ultras, dont 94 Croates, le gouvernement dirigé par Kyriakos Mitsotakis a pris la décision de dissoudre intégralement tous les groupes de supporters.
La Grèce fait face à une fréquence élevée de violences dans ses stades. Les équipes de football du pays sont familières avec des atmosphères tendues sur le terrain, ce qui conduit régulièrement à des affrontements entre les supporters respectifs avant, pendant ou après les matchs. Par exemple, les fans des deux principales équipes d’Athènes, à savoir l’Olympiakós et le Panathinaïkós, qui vient d’ailleurs de se qualifier pour la phase de poules de la Ligue des champions en éliminant l’Olympique de Marseille, entretiennent une animosité profonde depuis toujours.
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En dissolvant tous les groupes de supporters, les autorités grecques cherchent à envoyer un message fort pour prévenir de futurs drames. Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a d’ailleurs souligné que cette action pourrait bien constituer le dernier avertissement avant l’application d’une mesure encore plus sévère, à savoir l’exclusion potentielle des équipes grecques des compétitions européennes.
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