Ousmane Dembélé, Randal Kolo Muani, Achraf Hakimi et Layvin Kurzawa sont convoqués par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel française après des chants injurieux lors du match opposant Paris Saint-Germain à l’olympique de Marseille. Les quatre joueurs se sont excusés, indiquant "regretter sincèrement" leurs paroles.
Après leur victoire (4-0) contre l’olympique de Marseille dimanche 24 septembre, quatre joueurs du PSG ont été filmés en train d’entonner un chant insultant envers les Marseillais lors de la célébration de groupe au Parc des Princes. Il s’agit d’Ousmane Dembélé, Randal Kolo Muani, Achraf Hakimi et Layvin Kurzawa. Le club et ses quatre footballeurs seront entendus jeudi, lors de la prochaine séance de la commission de discipline de la LFP.
Dembélé, Kolo Muani, Hakimi et Kurzawa s’excusent après avoir entonné le chant "Marseillais : Ni*** ta mère" lors de la victoire du PSG contre l’OM le 24 septembre 2023pic.twitter.com/WDHHiOSzu7
— UN TRUC DE FOOT (@untrucdefoot) October 1, 2023
Ces joueurs ont présenté leurs excuses dans un communiqué commun publié dimanche sur les réseaux sociaux. Ousmane Dembelé, Randal Kolo Muani, Achraf Hakimi et Layvin Kurzawa ont affirmé regretter "sincèrement" ces chants insultants à l’encontre de l’OM. Ils ont expliqué s’être laissé emporter par "l’euphorie" de la victoire. Ces footballeur se disent "bien conscients de l’impact de leurs (nos) gestes et de leurs (nos) mots vis-à-vis du public, notamment des plus jeunes". Ils ont promis de "respecter... leur (notre) devoir d’exemplarité" à l’avenir.
Layvin Kurzawa, Achraf Hakimi et Ousmane Dembele présentent leurs excuses apres les chants entonnés contre l’OM. 🙏 pic.twitter.com/kGO3WYw19z
— Footballogue (@Footballogue) October 1, 2023
Le délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah), Olivier Klein, a saisi la justice ce lundi. Le club est aussi convoqué après que des chants homophobes des supporters parisiens, qui ont provoqué de vives réactions au sein du gouvernement. La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a estimé que l’arbitre aurait dû arrêter le jeu.
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