Lors de son mandat de secrétaire général de la FIFA, Jérôme Valcke a effectué quatre voyages qui ne faisaient pas partie de la politique de déplacements de la FIFA. Il était accompagné de sa femme et son fils.
Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a récemment sorti ses conclusions au sujet du Français Jérôme Valcke. Suspendu dix ans pour corruption, l’ex-secrétaire général de la Fifa a profité de sa position pour permettre à son fils de décrocher un juteux contrat. Selon toujours le TAS, il se servait souvent des jets privés à ses propres intérêts, notamment pour lui et sa famille.
Le coût des vols en jets privés par des cadres de la Fifa s’est élevé à 11,7 millions de dollars (9,9 millions d’euros) entre janvier 2011 et septembre 2013. Jérôme Valcke était en grande partie responsable, selon les attendus de la décision du TAS. Ils ont repris un mémo interne qui date de 2013 et adressé à l’ancien secrétaire général de la FIFA afin qu’il trouve des solutions "alternatives et moins coûteuses".
Jérôme Valcke "a effectué quatre voyages qui ne s’inscrivaient pas dans la politique de déplacements de la Fifa, car l’usage de jets privés ne répondait pas à des exigences de sécurité ou de réduction des coûts et parce qu’il était accompagné de membres de sa famille aux frais de la Fifa", est-il stipulé dans les conclusions du TAS. En septembre 2012, l’ancien secrétaire général de la FIFA a emmené sa femme et son fils dans le cadre d’un déplacement à New Delhi. Ils ont d’ailleurs profité pour visiter le Taj Mahal.
En juillet 2015, il a utilisé un jet privé pour partir à Saint-Pétersbourg en marge d’une réunion du Comité exécutif. Il devait également participer au tirage préliminaire du Mondial 2018. Cette fois encore, il était venu avec son épouse, sa fille, ses deux fils et la nounou.
La FIFA a évalué ce surcoût à environ 71.699 dollars (60 969 euros). Une somme qui n’a pas été déduite du salaire de Jérôme Valcke. S’il a utilisé un jet privé, c’est pour répondre "aux directives de Sepp Blatter de ne pas voyager sur des vols commerciaux pour éviter d’être arrêté", a insisté le mis en cause.
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