Gianni Infantino, même ciblé par de nombreuses critiques, a été réélu président de la Fédération Internationale de Football. Il était le seul candidat à sa propre succession.
Sans surprise, Gianni Infantino a été réélu pour un deuxième second mandat à la tête de la FIFA jusqu’en 2023, étant donné qu’il était le seul candidat en lice à ce poste. La dite ‘élection’ s’est déroulée le mercredi 5 juin à Paris en marge du 69e Congrès de la Fédération Internationale de Football à la porte de Versailles. Le Suisse, qui a succédé à Sepp Blatter en 2016, a été élu devant les 211 fédérations membres.
Le bilan de Gianni Infantino a réussi à convaincre. Notamment avec une Coupe du Monde 2018 réussie en Russie, l’introduction de l’assistance vidéo à l’arbitrage, ou encore un Mondial 2026 à 48 équipes attribué "sans problèmes" au trio Etats-Unis/Canada/Mexique, rapporte Europsort.
"Ces trois dernières années n’ont pas été parfaites. J’ai fait des erreurs, certainement, j’ai essayé d’améliorer les choses pour qu’elles soient meilleures", a affirmé le président polyglotte de la FIFA en quatre langues (allemand, anglais, français et espagnol).
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Gianni Infantino scande "une bonne gouvernance", après le scandale de corruption ayant entraîné la démission de Sepp Blatter. "Il n’y a plus de possibilités pour la corruption. C’est tolérance zéro ! Ce qui s’est produit ne doit plus se répéter. Cela doit être clair pour ceux qui sont dans cette salle et en dehors", a prévenu le dirigeant de l’instance.
Il s’est également félicité de la "solidité financière" de son organisation qui a vu grimper ses revenus de 4,08 à 5,7 millions d’euros sur la période 2015-2018. "Nous ne devons pas avoir honte de devoir développer les recettes, c’est notre mission", a précisé le président.
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