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Après avoir écopé d’un huis-clos total, Lille a été frappé d’un huis-clos avec sursis après l’envahissement de sa pelouse début mars par des fans.
En accrochant un nul (1-1) le 10 mars contre Montpellier, une centaine de supporters ont envahi le terrain du stade Pierre-Mauroy pour s’en prendre à leurs propres joueurs. Ces derniers ont été violentés, et dix des agresseurs, âgés de 20 à 38 ans, vont être jugés le 12 juin par le tribunal correctionnel de Lille.
Une rencontre à huis-clos, déjà purgée face à Amiens, et une autre avec sursis. Une sanction pas tellement lourde que le LOSC a reçue après ces incidents.
Après le huis-clos total, le club nordiste avait évoqué une sanction d’une "extrême sévérité" alors qu’il n’y avait "pas d’antécédents d’incidents de ce genre" dans son dossier.
Par ailleurs, les débordements des fans du PSG et de l’OM ont aussi été sanctionnés par la commission de discipline de la LFP : un match de suspension pour une partie des virages Nord et Sud du Vélodrome et un match de suspension pour le bas de la tribune Auteuil au Parc des Princes.
Pour Paris, ce sont l’"usage d’engins pyrotechniques" et le "déploiement d’une banderole injurieuse" lors de la réception de Marseille le 25 février en Ligue 1 qui ont été condamnés. Quant à l’OM, c’est l’usage d’engins pyrotechniques pendant un match contre Bordeaux le 18 février qui est sanctionné par "la fermeture du Virage Sud bas et du Virage Nord haut du Stade Orange Vélodrome pour un match ferme par révocation du sursis", contre Montpellier dimanche, a précisé la Ligue à la presse française.