Les Bleues gagnent entre 1700 et 29000 euros brut par mois, a indiqué L’Equipe.
Dernièrement, les écarts des salaires des hommes et des femmes du monde de foot ont suscité la polémique. Vendredi 21 juin, le journal l’Equipe relayé par Le Figaro a publié les salaires perçus par les Bleues qui disputent la Coupe du monde.
Selon le journal, les joueuses les mieux payées se trouvent dans l’Olympique Lyonnais. Ce n’est pas surprenant car le club de Jean-Michel Aulas possède de nombreuses stars de foot. Avec un salaire de 29000 euros brut par mois, les joueuses les mieux payées en club sont Wendie Renard et Amandine Henry. Ces dernières sont suivies par Griedge Mbock (18000 euros), Eugénie Le Sommer (15000 euros), Sarah Bouhaddi (12000 euros) ainsi qu’Amel Majri et Delphine (10000 euros).
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Si on se réfère aux rémunérations des 16 autres joueuses de l’équipe nationale française, les écarts sont énormes. La gardienne de but de Guingamp, Solène Durand ne touche que 1 700 euros par mois, juste au-dessus du SMIC qui est de 1 520 euros. Quant à Élise Bussaglia, la joueuse emblématique des Bleues, elle perçoit 2100 euros. Pour les deux seules joueuses qui évoluent à l’étranger, Aïssatou Tounkara, gagne 5000 euros tandis que Pauline Peyraud-Magnin reçoit 3700 euros.
Déjà entre les joueuses, les différences sont importantes, alors par rapport aux salaires de leurs homologues masculins, l’écart est colossal. Le salaire brut de 29000 euros perçus par Wendie Renard et d’Amandine Henry correspond au salaire mensuel d’un joueur d’Amiens. Mais si on fait la comparaison avec Antoine Griezmann, les 29000 euros des deux joueuses stars ne représentent que 0.9% des 3,3 millions d’euros brut touchés chaque mois par l’attaquant français.
D’après Le Figaro, ce constat n’a pas vraiment choqué l’attaquante des Bleues, Gaëtane Thiney qui a indiqué que les garçons rapportent beaucoup plus que nous, alors "c’est normal qu’ils gagnent plus que nous".
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