SIPA
Le président russe a mis le paquet pour la sécurité durant la Coupe du Monde. La Russie veut ainsi éviter les nouveaux incidents comme ce qui s’est passé lors de l’Euro 2016 avec les hooligans.
Il ne reste maintenant plus que quelques heures avant la grande cérémonie d’ouverture du Mondial 2018 qui se tient en Russie. Les onze villes russes qui accueillent cette compétition d’envergure seront sous les feux des projecteurs durant tout un mois. Comme l’honneur russe est bien évidemment en jeu lors de cette Coupe du monde de football, Vladimir Poutine et consorts ont décidé de mettre les petits plats dans les grands. Niveau sécurité, le Kremlin a alloué un budget spécial de 500 millions d’euros. Ce montant est destiné à rassurer les observateurs internationaux face au risque du hooliganisme.
Les hooligans russes sont connus pour leurs violences. Marseille avait été victime de ces débordements lors de l’Euro 2016. Des images d’affrontements sur le Vieux-Port sont devenues virales sur les réseaux sociaux et avaient même fait le tour du monde. "Hors de question que des hooligans viennent gâcher la fête", a cependant martelé le président russe depuis maintenant plusieurs mois.
À LIRE AUSSI : Euro 2016 : le témoignage glaçant d’un hooligan russe
Pour ce faire donc, 11 000 policiers ont été répartis dans les onze villes russes qui accueillent la Coupe du Monde. Ils incluent également des militaires et agents de sécurité. "Tout est prêt. À l’entrée des métros, on a des portiques de sécurité et dans les stades, les spectateurs seront fouillés et scannés comme à l’aéroport deux à trois fois, avec des portiques, des rayons X... aucun risque", assure l’un des responsables de la sécurité du stade de Saint-Pétersbourg.
Mis à part ces systèmes de vérification, un passeport spécial pour les fans russes a également été créé. Outre le billet pour les matchs, ces derniers devront être inscrits dans une base de données qui regroupe leurs crimes et leurs délits. Le spectateur, préalablement condamné pour hooliganisme, sera immédiatement interdit de stade. Le système a déjà fait ses preuves avec un des leaders des supporteurs russes. Ce dernier a été arrêté pour des violences pendant l’Euro en France.
Source : Europe 1
From high spirits to this - again #Marseille can’t say what triggered it but v nasty pic.twitter.com/cWuIi7iWMZ
— emma murphy (@emmamurphyitv) 11 juin 2016