Interrogée par Le Figaro sur l’interdiction par la FIFA aux capitaines d’équipes d’arborer un brassard "One Love" pendant le Mondial 2022, Noël Le Graët a tenu à remettre les points sur les i.
L’affaire a suscité une vague de réactions au début de la Coupe du monde 2022. En début de compétition, les capitaines de sept équipes européennes dont l’Angleterre, le pays de Galles, la Suisse, l’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas et le Danemark, avaient prévu d’arborer le brassard coloré "One Love". Ce symbole de la lutte contre les discriminations, décrié au Qatar, a été boycotté par la Fédération internationale de football. Face à la menace de "sanctions sportives" de la FIFA, les sept fédérations ont décidé de jeter l’éponge.
De son côté, la France, qui avait soutenu le projet dans un premier temps, a choisi le camp d’en face. Lors d’une récente interview accordée au Figaro, Noël Le Graët a littéralement assumé sa position. Il a même martelé qu’il a été l’un des leaders pour qu’il n’y ait pas ce brassard. Sur sa lancée, le président de la FFF depuis 2011 est même allé jusqu’à lancer une pique aux pays à l’initiative du brassard. "Trois ou quatre pays, toujours d’Europe de l’Ouest, le voulaient. D’ailleurs, ils ne sont plus en lice pour la plupart…", a-t-il lancé.
Sources : Lefigaro.fr - Eurosport.fr
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