Le SMS souffle aujourd’hui ses 30 bougies. L’occasion de revenir sur l’évolution du texto, concurrencé aujourd’hui par les réseaux sociaux et les messageries instantanées.
"J’envoie beaucoup de textos, je ne pourrais pas dire combien par jour", explique une jeune femme. "J’utilise plus le SMS quand j’ai besoin que la personne réponde rapidement ou ait l’information rapidement, pour moi, c’est plus fiable", confie une autre.
Si le premier SMS a été envoyé par un ingénieur anglais en 1992, où on pouvait y lire "Merry Christmas", il est aujourd’hui concurrencé par les réseaux sociaux. "Aujourd’hui tout le monde a la 4G, donc on utilise plus Snap, Insta", explique un utilisateur. "Le numéro il faut le demander déjà, on ne l’a plus forcément, tandis que sur les réseaux sociaux, on a juste besoin du nom en général donc c’est beaucoup plus facile d’accès", entend-on encore.
Du côté des opérateurs, aussi, on constate tout de même une baisse de l’utilisation du SMS. Dans les Outre-mer, ce sont 10 à 13% de SMS en moins envoyés depuis 2014. Toutefois, à La Réunion, ce n’est pas moins d’1,8 milliard de textos qui restent échangés en 2021. "Sur la dernière observation, on voit un ralentissement des croissances à -1,5%. Donc on peut dire que le SMS a encore de beaux jours devant lui, il ne s’est pas complètement éteint. Le SMS n’est pas mort", explique Géraldine Drula, directrice marketing chez Orange Réunion Mayotte.Toutefois, dans le secteur du commerce, bancaire et médical, le SMS de sécurité, de validation d’achat ou de rappel de rendez-vous médicaux est en croissance.