Le Paris Saint-Germain a généré 480 millions d’euros de revenus sur le dernier exercice comptable, ce qui n’a pas empêché le club de priver les employés de primes d’intéressement pour payer les indemnités de licenciement de Laurent Blanc.
Le Paris Saint-Germain est près de ses sous, remarque le site metronews.fr. En effet, le club parisien a privé ses salariés de primes de participation et d’intéressement cette année où il a tout de même engrangé plus de 480 millions d’euros de revenu sur le dernier exercice comptable. "Vous savez, l’argent ne fait pas le bonheur", c’est par cette phrase que Philippe Boindrieux, le directeur général adjoint du club, a répondu aux salarié, très en colère. Les primes des salariés ont été purement et simplement supprimées par la direction du Paris Saint-Germain parce que le club a dû indemniser son désormais ex-entraîneur, Laurent Blanc, licencié cet été, à hauteur de 22 millions d’euros brut, sans compter les indemnités versées à deux de ses adjoints, Jean-Louis Gasset et Philippe Lambert. C’est l’argument avancé par Philippe Boindrieux aux délégués du personnel lors de la dernière réunion du comité d’entreprise, qui s’est tenue il y a quelques jours.
Il est à noter qu’il ne s’agit pas des primes des joueurs du Paris Saint-Germain, qui sont généreusement payés, mais des employés du club au sens large, qui travaillent dans les bureaux ou en tant que jardiniers. Le club vient de mettre à disposition de son nouveau coach, Unai Emery, une enveloppe de plus de 250 millions d’euros. Enfin, c’est la direction du Paris Saint-Germain qui avait délibérément prolongé le contrat de Laurent Blanc en février jusqu’en 2018 avant de le licencier quelques mois plus tard. Il est certain que l’affaire ne devrait pas en rester là.