Jeffrey Webb, l’une des personnalités citées dans le scandale de la FIFA, admet avoir profité de sa position pour s’enrichir illégalement. Quinze personnes ont aussi déjà plaidé coupables.
Jeffrey Webb était le président de la Confédération d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes de football (Concacaf), rappelle Le Parisien. Ses aveux ont été rendus publics, hier, par un juge américain. "J’ai abusé de ma position pour obtenir des pots-de-vin pour mon propre bénéfice", a déclaré l’ancien vice-président de la Fédération internationale de football lorsqu’il a plaidé coupable en novembre dernier devant la justice américaine de sept chefs d’inculpation.
Jeffrey Webb a donc reconnu s’être enrichi personnellement entre 2012 et 2014. Il a également avoué avoir reçu des dessous de table pour la cession de droits commerciaux sur des matchs de qualification pour les Coupes du monde 2018 et 2022, ainsi que pour la Copa America Centenario qui aura lieu en juin prochain.
"Je croyais que de telles pratiques étaient monnaie courante dans ce business", a soutenu Jeffrey Webb, qui est en même temps un sujet britannique tout en détenant la nationalité des îles Caïmans. Il affirme regretter sa participation dans ces pratiques illégales. Ses aveux ont été publiés en même temps que ceux d’Alejandro Burzaco, ancien patron d’une compagnie argentine de marketing sportif.
Un troisième homme a également vu ses confessions rendues publiques. Il s’agit de l’intermédiaire brésilien Jose Marguiles. Tous les trois sont assignés à résidence et ont accepté de payer 37,5 millions de dollars, environ 33 millions d’euros, en réparation. Quinze autres personnes citées dans le scandale de la FIFA ont également plaidé coupables et accepté de coopérer avec la justice américaine.