Gianni Infantino, le nouveau patron du football mondial, est cité dans les fameux Panama Papers et rejoint la longue liste des personnalités mises en cause dans cette affaire internationale de fraude fiscale.
L’affaire "Panama Papers" va créer une fois de plus une grande polémique dans le monde de football. Cette fois c’est Gianni Infantino, nouveau président de la Fifa qui est soupçonné de fraude fiscale alors qu’il avait promis de faire "disparaître la corruption de la Fifa" juste après son élection. Pour l’heure, toutes les personnes citées dans cette affaire sont présumées innocentes. Mais la polémique enfle de plus en plus.
La société Cross Trading encore impliquée
Selon le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, Gianni Infantino, alors qu’il était encore directeur des affaires juridiques de l’UEFA, aurait paraphé en 2006 et 2007 des contrats commerciaux au nom de l’UEFA avec une entreprise offshore (Cross Trading) détenue par les hommes d’affaires argentins Hugo et Mariano Jinkis, inculpés par la justice américaine dans le cadre de l’affaire de corruption au sein de la Fifa. Le quotidien allemand précise que cette société a acquis en 2006 "les droits télévisés pour les saisons 2006 à 2009 auprès de l’UEFA pour 111 000 dollars". En 2007 également, elle a décroché les droits de la Coupe de l’UFA et de la Supercoupe d’Europe.
Gianni Infantino rétorque : "Je n’ai commis aucun méfait"
En réponse, Gianni Infantino a rétorqué n’avoir commis aucun "méfait" sur la signature de contrats douteux par l’UEFA lorsqu’il en dirigeait le département juridique avec une société offshore pour des droits télévisés. "Rien n’indique qu’un méfait a été commis par l’UEFA ou par moi-même. Je suis consterné et n’accepterais pas que mon intégrité soit mise en doute par certains médias", a assuré le nouveau président de la Fifa dans un communiqué.
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