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Le compte de Michel Platini inscrit dans les "Panama Papers" serait légal. La situation serait "connue de l’administration suisse", d’après l’avocat du président suspendu de l’UEFA.
Le monde du football est à nouveau au centre d’un scandale de corruption. Le nom de Michel Platini figure parmi les grands inscrits dans l’affaire de "Panama Papers".
Dans sa défense pourtant, Me Yves Wehrli, l’avocat de Michel Platini certifie que la "situation" de son client est légale. Ce mardi 5 avril, il a d’ailleurs certifié au Figaro que "cette situation est connue de l’administration fiscale suisse, pays dont Michel Platini est résident depuis 2007". "La détention de comptes bancaires par l’entremise de sociétés n’a rien d’illégal à partir du moment où il s’agit d’informations déclarées, ce qui est le cas ici", a notamment rappelé l’avocat du président suspendu de l’UEFA.
Sur un possible lien entre le "Panama Papers" et la défense de Michel Platini par rapport au dossier de corruption à la FIFA, son avocat rappelle qu’il n’y a pas matière à confusion. "Il s’agit d’une affaire d’ordre strictement privé qui n’a aucun rapport avec le procès à venir. Elle n’a rien à voir avec le rôle de Michel Platini dans les instances mondiales du football, comme certains tendent à le faire croire", a déclaré Me Wehrli.
L’affaire des paradis fiscaux
Les premiers éléments de l’enquête sur l’affaire des paradis fiscaux "Panama Papers" ont révélé les noms de responsables politiques, de nombreux sportifs ou dirigeants du monde. Michel Platini fait partie des grands du sport qui ont été nommés dans ce nouveau scandale. Il aurait eu recours aux services du cabinet Mossack Fonseca en 2007, la même année que sa nomination à la tête de l’UEFA. "Le dossier de Michel Platini est incroyablement solide, nos arguments implacables en droit", a conclu l’avocat du président de l’UEFA.
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