Jack Warner, président de la Concacaf (Confédération de football d’Amérique du nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes) a, selon la FIFA, accepté un pot-de-vin en 1992 pour voter en faveur du Maroc.
Ce président de la Concacaf a reçu une certaine somme de l’organisation marocaine pour donner sa voix. A l’époque, le pays voulait obtenir l’organisation de la Coupe du Monde du football 1998. Une opération que le Maroc a toujours nié.
Chuck Blazer, ancien secrétaire général de la Concacaf et un des coaccusés de Jack Warner, avait déjà reconnu avoir "accepté, avec d’autres personnes, aux alentours de 1992, de faciliter l’acceptation d’un pot de vin dans le cadre de la sélection du pays hôte de la Coupe du monde 1998."
Pour rappel, à l’issue des votes, l’organisation de la Coupe du Monde est revenue à la France qui a récolté 12 voix contre 7 pour le Maroc.
La FIFA a publié plusieurs documents juridiques ce mercredi. Relayés par Slate.fr, ces documents notent qu’"Il apparaît désormais que plusieurs membres du comité exécutif de la Fifa ont abusé de leur position et vendu leur vote en de multiples occasions ". "L’accusé Jack Warner […] a organisé un paiement de 10 millions de dollars en échange de votes du comité exécutif concernant l’organisation de la Coupe du monde 2010", révèle le document.
Jack Warner est suspendu à vie de toute activité liée au football depuis le mois de septembre 2015. Selon la commission éthique de la FIFA, il a été reconnu "coupable de différents actes répréhensibles de façon continue et répétée durant la période où il occupait différents postes de haut niveau à la Fifa et à la Confédération d’Amérique du nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes (Concacaf) ".