Le candidat sud-africain Tokyo Sexwale figure parmi les trois candidats dont les chances de succéder à Sepp Blatter sont infimes.
À la veille de l’élection pour la présidence de la Fifa, le candidat Tokyo Sexwale, déjà éclaboussé par une affaire de corruption, ne lâche pas prise.
"Je suis un combattant"
Il y est et il y reste. Bien qu’il ne fasse pas partie des favoris pour la présidence à la Fifa, Tokyo Sexwale a affirmé jeudi, à la veille du scrutin à Zurich, qu’il restait encore en course. "Je suis là, en dépit des obstacles, je suis un combattant, quelqu’un qui meurt debout, dans ses bottes", a confié le Sud-Africain. Il a toutefois refusé de répondre à un journaliste qui lui demandait s’il allait se retirer en faveur de Gianni Infantino qu’il a rencontré en début de semaine. "Nous sommes ici pour la Fifa, une maison endommagée qui doit être réparée, vous en saurez plus quand je m’exprimerai vendredi (au moment du scrutin)", a-t-il indiqué sur le récit de La Voix Du Nord.
Des chances infimes de remporter l’élection
Sexwale et Infantino se sont rencontrés lundi lors d’une visite de Robben Island, l’île-prison où le Sud-Africain a été enfermé 13 ans pendant l’apartheid, aux côtés de Nelson Mandela. Avec le cheikh bahreïni Salman, président de la Confédération asiatique, Infantino est l’autre favori à l’élection à la présidence de la Fifa.
D’après les pronostics, le candidat sud-africain compte parmi les trois autres dont les chances de victoire sont infimes, avec le Français Jérôme Champagne, ex-secrétaire général adjoint de la Fifa, et le Prince jordanien Ali.