Au moins deux candidats à la présidence de la Fifa réclament la transparence du scrutin de ce vendredi 26 février.
La Fédération Internationale du Football Association a rejeté la demande de certains candidats qui ont réclamé des urnes transparentes.
La demande refusée par le TAS
Pas plus tard que mardi, le prince jordanien Ali a demandé le report du vote en saisissant le Tribunal arbitral du sport (TAS). En effet, cet outsider soutient l’idée de mettre en place des isoloirs (littéralement) transparents lors de l’élection du président de la Fifa qui donnera le nom du successeur de Sepp Blatter. L’instance suprême de la justice sportive dont le siège est à Lausanne a toutefois refusé cette demande. "La demande de mesures provisoires a été rejetée", a indiqué le TAS sur le récit de HuffingtonPost.
Éviter des votes achetés
L’avocat du prince Ali Me Semerdjian a expliqué que "seul un isoloir transparent permettrait de prouver (...) qu’il n’y a pas de vote forcé, en empêchant les votants de photographier leur bulletin pour prouver qu’ils auraient suivi une éventuelle consigne de vote". En d’autres termes, cette mesure permettrait d’éviter des achats de votes, notamment dans un contexte où la Fifa est déjà impliquée dans un vaste scandale de corruption. Pour contredire cette pratique, la Fédération a affirmé que les votants pourront garder leur téléphone mobile dans la salle du congrès, mais devront le déposer au moment où ils iront voter.
Les deux grands favoris
Les membres du Comité exécutif de la Fifa se sont réunis à Zurich ce mercredi 24 février à huis clos. Par ailleurs, les représentants des 209 fédérations votantes arriveront sur place d’ici vendredi matin.
À l’heure actuelle, le cheikh bahreïni Salman, président de la Confédération asiatique (AFC), et l’Italo-Suisse Gianni Infantino, secrétaire général de l’UEFA se positionnent dans le top 2 des favoris. Salman obtient le soutien de l’Asie et d’Afrique, alors qu’Infantino est appuyé par l’Europe et l’Amérique du Sud, ainsi qu’une partie de l’Amérique du Nord (l’Union centre-américaine, regroupant sept fédérations). Les autres fédérations d’Amérique du Nord et l’Océanie n’ont pas confirmé de consigne de vote.
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