Alors qu’il s’apprête définitivement à quitter le poste de président de la Fifa, Sepp Blatter a fait le point dans le journal L’Equipe ce mercredi, sur les évènements marquants ayant entraîné sa chute.
Le futur ex-président de la Fédération internationale de football (Fifa) s’est lancé dans les confidences ce mercredi sur L’Équipe en évoquant les charges contre Michel Platini, les regrets sur les choix électoraux, mais aussi la fameuse descente de police.
Michel Platini, le présumé successeur de Sepp Blatter
Sepp Blatter qui vient récemment de l’innocenter a confié que son successeur présumé à la tête de la Fifa était Michel Platini. À deux jours de l’élection du président de la Fédération, le Suisse a déclaré que l’ancien meneur de jeu de Saint-Etienne ne s’assumait pas, mais maintenant la porte est fermée pour lui. "Michel Platini a toujours été meilleur joueur que politicien. (…) Mais il a toujours été un enfant gâté, choyé par tout le monde", a-t-il précisé en évoquant les charges contre lui. L’homme originaire du Haut-Valais a ensuite ajouté dans une longue interview parue dans le journal L’Équipe qu’il lui a ouvert la porte, mais Platini n’a pas eu le courage de se présenter en 2015.
La Coupe du monde 2022
Pour revenir aux faits marquants qui ont entraîné sa chute, Sepp Blatter assure que si la Fédération internationale de football avait nommé les États-Unis comme pays organisateur de la Coupe du monde 2022 au lieu du Qatar, "les Américains n’auraient pas eu de raisons d’attaquer la Fifa puisqu’ils avaient leur Coupe du monde". Mais ce ne fut pas le cas, ce qui a, selon lui, abouti à l’intrusion des autorités suisses le 27 mai dernier, sous les ordres du FBI, dans un hôtel de luxe en Suisse pour interpeller sept dirigeants de la Fifa.
La descente de police : un attentat
Cette descente de police qu’il qualifie d’un "attentat" a lourdement affecté le Suisse. "J’ai eu le sentiment que tout s’écroulait. Ce jour-là a été la cassure dans ma vie, le jour que je voudrais oublier", a souligné Sepp Blatter. Cet évènement a marqué le début de la fin pour l’octogénaire qui aura passé 17 ans à la tête de la Fédération internationale de football.