Serge Aurier est mis à pied à titre conservatoire par le Paris Saint-Germain. Il pourrait être mis à l’écart jusqu’à la fin de la saison.
Serge Aurier sera fixé sur son sort lundi prochain. Il est mis à pied à titre conservatoire par son club, le Paris Saint-Germain depuis la diffusion d’une vidéo, dimanche dernier, dans laquelle il traitait son entraîneur Laurent Blanc de "fiotte".
À l’issue de ce rendez-vous, trois possibilités se présentent devant le Paris Saint-Germain, selon l’avocat Lionel Attal : soit laisser tomber cette histoire et de ne rien faire, infliger à Serge Aurier une mise à pied disciplinaire avec une sanction à la clé ou le licencier pour faute.
Outre la suppression de la prime d’éthique de 160 000 euros, l’hypothèse privilégiée semble plutôt être une mise à l’écart du Paris Saint-Germain jusqu’à la fin de la saison. En effet, il est difficile d’imaginer le club passer l’éponge dans cette affaire, à cause de l’image catastrophique renvoyée par cette publication sur le réseau social Periscope.
Le licenciement sec de Serge Aurier apparaît peu probable. "Il faut vraiment analyser cette affaire dans le prisme du football. Nous nous retrouvons dans un cas d’école. On peut difficilement imaginer le PSG ou un autre club français se séparer d’un joueur pour ce type d’affaire", note Lionel Attal.
Les raisons en sont que les faits reprochés à Serge Aurier ne sont finalement pas dramatiques, et ensuite parce que le joueur a une valeur marchande qu’il faut prendre en compte pour le club. Même si les dirigeants ont envie de montrer une image parfaite du PSG, cette donnée économique est importante.