Michel Platini a comparu devant la commission de recours de la FIFA à Zurich hier. Le président de l’Union des associations européennes de football (UEFA) a plaidé sa cause devant cette instance à la suite de sa suspension d’une durée de huit années de toute fonction en relation avec le football.
Avant d’être entendu par les responsables de la FIFA (Fédération internationale de football association), l’ancien meneur de l’équipe de France a accordé des interviews furtives à des journalistes présents au siège de cette grande institution sportive à Zurich, lundi. Pour répondre aux nombreuses questions des journalistes, Michel Platini a déclaré qu’il n’a rien à voir avec les magouilles qui a fait un scandale au sein de la fédération. "Je ne me bats pas pour mon avenir, mais contre l’injustice. Si j’avais quelque chose à me reprocher, je serais en Sibérie à me cacher de honte", a-t-il affirmé avec conviction.
Après son audition, il s’est également exprimé. "Cela a été une bonne audition, très bien menée par des gens sincères et je suis content de la manière dont ça s’est passé", a-t-il déclaré. Il a ensuite souligné qu’il se bat "pour aller contre l’injustice de gens qui m’ont enlevé mon travail (de président de l’UEFA) et j’espère retourner au bureau dès que la décision sera rendue, retravailler le plus vite et préparer l’Euro".
Pour rappel, cette affaire de malversation, de paiement controversé en 2011 de près de deux millions d’euros de Sepp Blatter, ex-président de la FIFA, à Michel Platini, a provoqué des tsunamis dans l’univers du football au niveau international. D’après les dires des deux confrères, cette rétribution fait suite à un travail de conseil fait par l’ancien sportif français entre 1999 et 2002 auprès de la fédération.
L’ancien chef de file de la FIFA, est également en suspension pour huit ans à compter du 21 décembre de l’année dernière. D’ailleurs, Sepp Blatter sera également entendu par la grande instance de la FIFA demain 16 février.
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