L’élection du président de la FIFA aura lieu dans un mois exactement. Les candidatures de cinq prétendants ont été validées aujourd’hui.
Les candidats à la présidence de la FIFA ont un mois pour convaincre les 209 fédérations chargées d’élire le successeur de Joseph Blatter. L’instance suprême du football se trouvant dans la pire crise de son histoire, le nouveau président aura donc du pain sur la planche. Ils seront cinq candidats, après le désistement de Michel Platini, suspendu pour huit ans, à briguer la présidence le 26 février prochain, à Zurich.
Le cheik Salman du Bahreïn, président de la Confédération asiatique et Gianni Infantino, secrétaire général de l’UEFA, partent favoris. Les choses s’annoncent plus difficiles pour les trois autres, le Français Jérôme Champagne, ancien secrétaire général adjoint de la FIFA, le Prince Ali de Jordanie, ex-adversaire de Joseph Blatter en mai dernier et l’homme d’affaires sud-africain Tokyo Sexwale, ancien compagnon de cellule de Nelson Mandela.
Parmi ces cinq candidats qui ont devraient se défendre demain devant le Parlement européen à Bruxelles, quatre ne pourront pas le faire. Le débat prévu a été annulé hier après le désistement à la dernière minute du Prince Ali et Tokyo Sexwale, ont indiqué les organisateurs. C’est la deuxième fois que le débat doit être abandonné après l’annulation d’un celui prévu sur la chaîne ESPN auquel seuls Jérôme Champagne et le prince Ali avaient accepté de participer.
Depuis l’annonce de sa démission par Joseph Blatter, au mois de juin, juste après sa réélection pour un 5e mandat, la FIFA se trouve dans la tourmente. En effet, la justice américaine a ordonné l’arrestation de nombreux membres ou ex-membres du comité exécutif. Joseph Blatter lui-même est mis en examen pour gestion déloyale et abus de confiance en raison d’un paiement de 1,8 million d’euros à Platini, lui-même entendu comme témoin. Ce scandale a valu aux deux hommes une suspension de 8 ans, prononcée par la justice interne de la FIFA.