Après le désistement de Michel Platini, cinq candidats restent en lice à l’élection à la présidence de la FIFA qui se tiendra le 26 février.
Michel Platini n’a plus le temps de déposer les recours après la suspension de 8 ans de toute activité liée au football prononcée le 21 décembre par la justice interne de la FIFA, rappelle Eurosport. Le premier des cinq candidats qui se présenteront à l’élection est le n°2 de l’UEFA, l’Italo-Suisse Gianni Infantino, âgé de 45 ans, qui avait promis de se retirer si son patron Michel Platini pouvait se lancer. Il maîtrise particulièrement les réseaux de la FIFA en Europe.
Cheikh Salman, du royaume de Bahreïn, est aussi un grand favori. Mais le président de la Confédération asiatique, vice-président de la FIFA, âgé de 49 ans, est vivement critiqué par les organisations de défense des Droits de l’Homme pour son rôle, qu’il réfute, dans la répression du soulèvement démocratique de 2011 au Bahreïn.
Le Sud-Africain Tokyo Sexwale est aussi dans la course pour la présidence de la FIFA. Âgé de 62 ans, ce compagnon de prison de Nelson Mandela apparaît comme l’homme neuf réclamé par beaucoup, loin des scandales de la FIFA. Mais le Sud-Africain a peu d’appuis au sein du foot mondial.
Le prince Ali, le demi-frère du roi Abdallah de Jordanie, âgé de 39 ans, avait poussé au deuxième tour Joseph Blatter le 29 mai dernier, avant de se retirer. Mais il était alors soutenu par l’UEFA, qui est cette fois derrière Gianni Infantino et n’est pas appuyé par la Confédération asiatique qui aujourd’hui est derrière Cheikh Salman.
Et enfin, le diplomate français Jérôme Champagne, âgé de 57 ans est aussi dans la course pour la présidence de la FIFA qu’il connaît pour y avoir été secrétaire général adjoint. Il doit faire face à un manque de notoriété et l’étiquette d’un candidat qui plaît à Joseph Blatter, président démissionnaire de la FIFA également suspendu 8 ans par la justice interne de l’instance.