Dimanche, Samir Nasri a bel et bien (re)confirmé son ’divorce’ avec les bleus, lors d’un passage chez beIn Sports.
"Oui, c’est fini, même s’il y a un changement de sélectionneur", a (re)affirmé le joueur de Manchester City. "Mon rêve, depuis que je suis gosse, c’est de disputer une Coupe du monde. J’ai raté celle en Afrique du Sud, et celle au Brésil, pour différentes raisons. Mais pour moi ça reste quelque chose d’incompris", a poursuivi le principal intéressé avant d’ajouter dans sa lancée : "J’ai eu trop de déceptions. Il faut savoir tourner la page. Il faut savoir dire stop".
Sans jamais dire le nom de Didier Deschamps, le joueur a assuré avoir "essayé de discuter avec lui, mais il ne l’a pas souhaité. On a le même agent (Jean-Pierre Bernès), ça pouvait faciliter les choses. Mais c’est son choix, je le respecte".
"Au départ, après la liste des 23 dévoilée pour le match amical contre les Pays-Bas en mars (2014), qui était la dernière avant le Mondial (et dans laquelle il ne figurait pas), j’ai une discussion avec Bernès pour savoir pourquoi. Il me dit qu’apparemment ça serait un problème de comportement. Je propose d’arranger un rendez-vous pour qu’on puisse mettre les choses à plat", a continué le jeune homme de 27 ans, et "s’il y a meilleur que moi je l’accepte, c’est une Coupe du monde ! Tu fais des efforts, des sacrifices. La discussion aurait porté là-dessus".
Toute de même, Samir Nasri a reconnu que son ancien entraineur "fait du bon boulot avec l’équipe de France", assurant : "Je n’ai pas de problème avec lui, mais le mal est déjà fait (…) J’ai beaucoup aimé Laurent Blanc. Il m’a toujours fait confiance".
Nasri : "Deschamps n’a pas voulu parler avec moi" par beINSPORTS