Mino Raiola - MANU FERNANDEZ-AP-SIPA
A l’issue de la victoire du PSG face à l’Ajax, Mino Raiola a évoqué la situation de son poulain Zlatan Ibrahimovic et la fin de son contrat avec Nike. L’agent n’a pas mâché ses mots.
Quelques minutes après le succès du Paris Saint-Germain face à l’Ajax Amsterdam en Ligue des Champions, Mino Raiola est apparu plutôt ravi en en zone mixte. Face aux journalistes, l’italien a évoqué la situation de Zlatan Ibrahimovic et la fin de son contrat avec son équipementier Nike. L’homme n’y est pas allé par quatre chemins pour tacler la firme.
"C’est terminé. La relation n’était pas idéale, elle était toujours un peu dure. Ce n’était pas quelque chose de familial", souligne l’homme d’affaires, dans des propos rapportés par canal-supporters, évoquant une relation "trop dure". Raoila, toujours sans langue de bois d’affirmer "Quand tu considères que tu n’as pas besoin de quelqu’un, c’est une fois que tu le perds que tu te rends compte qu’il fallait le garder. Ce n’est pas un problème pour nous". "Sans Nike, Ibra est toujours heureux" … "Le contraire, je ne pense pas", lâche-t-il.
"L’organisation aujourd’hui de la Ligue des Champions n’est pas bonne"
Par ailleurs, Raoila a également parlé du fameux fair-play financier. Il estime que cela freine le Paris Saint-Germain, mais pas seulement. "Ça freine le développement de tout le football" … Pour lui, "Le fair-play financier est une grande erreur de Michel Platini. Mais ce n’est pas sa seule erreur". Il explique : "L’organisation aujourd’hui de la Ligue des Champions n’est pas bonne. C’est une encore plus grande erreur. Ce sont toujours les mêmes clubs qui vont en Ligue des Champions. Car les clubs qui participent à la compétition remportent beaucoup de primes. Donc quand elles rentrent dans leur championnat, elles reviennent avec encore plus d’argent, donc elles creusent encore plus l’écart avec les autres équipes, qui elles ne se qualifient pas". Ensuite "Si Michel Platini veut faire une compétition équilibrée, il ne doit pas donner 60 ou 70 millions au Paris Saint-Germain, par exemple. Il devrait les donner à la Fédération Française, qui, elle, redistribuerait à tous les clubs". C’est dit !