Jérémy Morel évoque les méthodes de son nouveau coach

LINFO.RE – créé le 10.09.2014 à 16h21 – mis à jour le 11.03.2016 à 14h17 - La rédaction

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Le réunionnais qui évolue à l’Olympique de Marseille aux côtés de son compatriote Dimitri Payet avait beaucoup de choses à dire quant aux méthodes de travail de son nouveau coach, Marcelo Bielsa.

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"Depuis l’arrivée de Bielsa à l’OM, la préparation physique est complètement différente. Il a apporté des méthodes inconnues en France. On a dû s’y adapter", explique l’enfant du péï en premier lieu, dans une interview accordée à mediafootmarseille.fr.

Le jeune homme affirme ensuite que sur le plan du jeu, l’entraîneur recherche les accélérations sur deux, trois ou dix mètres maximum. "C’est que de la vitesse pure avec un gros pressing et un replacement rapide. On doit récupérer le ballon le plus haut possible", poursuit Morel, et de détailler : "Ça permet à nos attaquants de faire moins de courses. Ils gardent de la fraîcheur pour attaquer. Ça peut être compliqué physiquement pour les défenseurs et les milieux de terrain". Il précise toutefois que "si le travail est bien fait, on court moins finalement. C’est toujours plus facile de jouer quand on a le ballon plutôt que de courir après".

Sur le terrain, il faut réussir "à digérer tout ce que le coach nous a appris", rajoute le joueur marseillais, et "aujourd’hui, les méthodes sont comprises. On respecte le projet établi dès le début. Ça prend toujours un peu de temps. Bien sûr, il y a encore des choses à peaufiner".

Dans le même entretien, le réunionnais a également évoqué son nouveau poste de défenseur central : "Le coach a regardé plusieurs fois les matchs de tous les joueurs avant d’arriver à Marseille. Il m’a dit tout de suite que je pourrais jouer dans l’axe comme sur le couloir gauche. Dès les premiers entraînements, j’ai directement travaillé aux deux postes. Car il m’a expliqué que j’avais les capacités pour le faire", et Jérémy assure : "ça ne me dérange pas. Je veux jouer, peu importe le poste. Je donne le meilleur de moi-même. Mais on ne peut pas tout bien faire".