Christophe Ena/AP/SIPA
Pour cette première journée de repos, les coureurs du Tour de France doivent se plier de nouveau au test de dépistage du coronavirus. Une étape appréhendée par de nombreux cyclistes.
Deux cas positifs au coronavirus dans l’équipe et c’est la fin. Ce protocole strict s’ajoute au stress et aux contraintes des coureurs participant au Tour de France. Après neuf jours de courses intenses, les coureurs doivent de nouveau effectuer un test de dépistage au coronavirus ce lundi 7 septembre, première journée de repos. Les tests ont eu lieu de 9h30 et 11h30 pour les dix-neuf équipes dans le laboratoire itinérant choisi par ASO, l’organisateur du Tour. Depuis Nice, seules des personnes qui présentent des symptômes de la Covid-19 ont pratiqué le test. A La Rochelle, tous les "pensionnaires" de la bulle course ont fait la queue. Ils étaient environ 650 personnes, dont les 166 coureurs encore en lice. Certains coureurs qui logeaient à proximité du Palais Beaumont ainsi que les staffs de toutes les équipes et une partie de la caravane ont déjà été testés dimanche matin.
Les résultats des tests seront communiqués mardi matin avant le départ de la 10e étape. Les organisateurs et l’Union cycliste international prendront alors les éventuelles décisions. Face aux contraintes liées à l’épidémie de coronavirus, les coureurs vivent dans la bulle course. "Ils ne quittent pas le bus, la chambre d’hôtel. Il n’y a pas de contact avec l’extérieur. On ne voit pas comment on pourrait être contaminé sur ce Tour de France", a lâché Cédric Vasseur, manager de la formation Cofidis sur le récit de Sport.francetvinfo.fr. Sur les routes, les joueurs exigent du public le port de masque et le respect de la distanciation sociale.
> A lire aussi : Tour de France : victoire du Français Nans Peters pour la 8e étape