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Au lendemain de l’étape ultime du Tour de France, une enquête préliminaire a été ouverte pour des soupçons de dopages. Le parquet de Marseille a annoncé, lundi, deux gardes à vue en cours.
Une "méthode pouvant être qualifiée de dopante" a été découverte lors d’une enquête préliminaire visant "une petite partie des coureurs" d’Arkéa-Samsic pendant le Tour de France. Deux gardes à vue étaient en cours lundi 21 septembre, selon le parquet de Marseille.
La procureure Dominique Laurens a affirmé dans un communiqué que l’enquête est diligentée par l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP). Elle n’a en revanche pas donné l’identité des personnes placées en garde à vue.
Plusieurs produits de santé, dont des médicaments auraient été retrouvés dans les affaires personnelles de ces deux coureurs. Sollicité sur l’ouverture de cette enquête, le manager général d’Arkéa-Samsic, Emmanuel Hubert, nie une implication des salariés de l’équipe.
Il a tenu à clarifier la position de sa structure par rapports à ces accusations de dopage portées sur une partie de ses coureurs lors du Tour de France. "L’équipe se désolidariserait de tels actes et prendrait sans attendre les mesures qui s’imposent", a-t-il dit, selon les propos cités par FranceBleu.
Une perquisition a été en effet menée par l’OCLAESP près de Méribel (Savoie), la semaine passée. L’enquête viserait principalement le coureur colombien Nairo Quintana et son entourage, rapporte l’agence France-Presse.
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