Jeudi 17 mars à Atlanta, la nageuse transgenre Lia Thomas a gagné la finale du 500 yards nage libre féminin (environ 457 m) du championnat universitaire américain de natation et de plongeon. Sa victoire fait couler beaucoup d’encre.
Lia Thomas représentait l’université de Pennsylvanie. Elle est devenue la première nageuse transgenre à rafler un titre universitaire (NCAA) en terminant la finale du 500 yards nage libre féminin en 4mn33sec24. Selon les médias français comme 20 Minutes, Lia Thomas avait concouru en tant qu’homme à Penn State, et sa victoire à Atlanta divise. Pour certains, la sportive bénéficie d’un avantage physiologique, alors que certains estiment qu’elle devrait être autorisée à concourir comme femme.
Invitée à réagir face à toute cette polémique, Lia Thomas a essuyé : "j’essaie de l’ignorer autant que possible". "J’essaie de me concentrer sur ma natation, ce que je dois faire pour me préparer pour mes courses et j’essaie de bloquer tout le reste", a-t-elle continué. Et aussi, "ça représente tout pour moi d’être ici, d’être avec deux de mes meilleurs amis et coéquipiers et de pouvoir concourir".
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Pour qu’elles soient éligibles, les nageuses universitaires transgenres doivent avoir suivi un traitement hormonal depuis au moins un an, pour que leur taux d’hématocrite ayant un impact sur l’endurance, soit plus faible. Toutefois, une réduction de testostérone ne peut réduire certaines caractéristiques physiques comme la taille ou la pointure.
Le débat concernant un possible avantage des athlètes transgenres est très virulent aux États-Unis, une coéquipière même de Lia Thomas à l’université Penn state ayant pointé du doigt un "avantage cardiopulmonaire injuste".
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