Kaname Muto/AP/SIPA
Plusieurs compétitions sportives internationales ont été reportées à cause du nouveau coronavirus. Le doute plane aussi sur le maintien des Jeux olympiques de Tokyo dont la flamme est arrivée au Japon.
Alors que la pandémie du coronavirus fait tant de victimes dans le monde, le président du Comité international olympique, Thomas Bach, a jugé une nouvelle fois "prématuré" de décider de reporter les Jeux olympiques. Vendredi 20 mars, la flamme est arrivée au Japon, rapporte 20 Minutes, mais au lieu d’un accueil festif comme prévu, elle a été reçue durant cérémonie sans fioriture.
Un avion spécialement affrété de Grèce l’a transportée et a atterri sur la base aérienne de Matsushima, dans la préfecture de Miyagi (nord-est du pays). Les organisateurs ont choisi cette région, car elle est le symbole de la reconstruction des zones dévastées par le gigantesque tsunami du 11 mars 2011, suivi de l’accident nucléaire de Fukushima.
Saori Yoshida et Tadahiro Nomura, deux anciens champions olympiques ont transporté la flamme, à l’intérieur d’une lampe de mineur rose. Ils sont passés à travers une garde d’honneur sur le tarmac.
Le président de Tokyo 2020, Yoshiro Mori, a prononcé un discours avant que les athlètes ont allumé la flamme dans un grand chaudron de couleur rose dorée métallique de la forme d’une fleur. Toute cette scène a été suivie par une assistance, composée en majorité d’hommes d’âge mûr en costume sombre. Comme le note le journal, quelque 200 enfants de la région devaient participer et égayer cette réception de la flamme, mais ils ont dû rester chez eux à cause du nouveau coronavirus.
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Mardi 17 mars, le directeur exécutif, Toshiro Muto a annoncé que le parcours du relais à travers toutes les régions du pays a été maintenu. En revanche, les festivités qui devaient l’accompagner sont drastiquement revues à la baisse. "Un crève-cœur" a-t-il lâché en affirmant que le relais est "l’événement le plus important avant les Jeux" et doit ainsi "avoir lieu coûte que coûte".
Des changements ont été apportés, ainsi, le 26 mars, le grand départ de la flamme, dans la région de Fukushima, se fera sans spectateurs. Ce dispositif est aussi valable pour les autres départs et arrivées à chaque étape du relais. Il n’y aura aucune cérémonie d’accueil par les municipalités du parcours et une prise de température de chaque relayeur sera effectuée.
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