Une erreur d’arbitrage a favorisé la victoire de Teddy Riner lors de la finale des Championnats du monde selon la Fédération internationale de Judo.
Coup de tonnerre dans le monde du judo, à travers un communiqué, la Fédération internationale de judo a affirmé qu’une erreur d’arbitrage a profité à Teddy Riner en finale des Mondiaux 2023. Lors de cette compétition internationale qui s’est tenue à Doha, le médaillé d’or a ravi sa onzième étoile dans la catégorie des + 100 kg.
Il a combattu face au russe Inal Tasoe lors de la finale. L’erreur d’arbitrage relatée par la Fédération a eu lieu dans le golden score. En quoi ça consiste ? C’est le temps supplémentaire accordé s’il y a un score de parité. Durant cette période, celui qui arrive à marquer en premier, prend l’avantage. C’est ce qui a coûté le titre à l’athlète russe.
La Fédération internationale de judo a fait son mea culpa « En prenant en considération les règles d’arbitrage en vigueur et l’opinion d’experts du judo, nous estimons qu’un point pour la contre-attaque de Tasoev pourrait être accordé. ». La FJI admet l’erreur et a même formulé des excuses. « En finale des + 100 kg, entre Teddy Riner et Inal Tasoev, il y a eu une action où ni l’arbitre sur le tapis ni la Commission d’arbitrage de la FIJ n’ont accordé de point. L’attaque de Teddy Riner a été bloquée et contrée par Inal Tasoev. La décision a été de continuer le combat, sans comptabiliser la contre-attaque ».
L’institution internationale de judo a tenu à donner des explications tout en reconnaissant leur tort « La commission d’arbitrage de la FIJ s’excuse profondément pour sa décision et informe que ce type d’action sera comptabilisé à l’avenir, conformément aux règles en vigueur ».
Durant la bataille sur le tatami, Tasoev a montré une réaction révélatrice : il avait levé ses bras tout en serrant ses poings. Le sportif russe a cru un moment qu’il avait remporté le combat. Ayant vu sa réaction, Teddy Riner avait répondu avec un geste signifiant ‘Non’. Le judoka français a quand même pu s’imposer un peu plus tard, par waza-ari.