Après la publication d’un rapport de l’Agence mondiale antidopage, la Chine a réitéré son engagement envers une lutte stricte contre le dopage. Le rapport, qui a démenti toute complaisance de l’AMA vis-à-vis des athlètes chinois, a suscité une réponse ferme des autorités chinoises.
Au mois d’avril, le New York Times révélait que 23 nageurs chinois avaient été testés positifs à la trimétazidine, un médicament interdit, en 2021, juste avant les Jeux olympiques de Tokyo. Pourtant, aucune sanction n’avait été prise à leur encontre.
Le journal américain rapportait également que trois de ces athlètes avaient déjà échappé à des sanctions après avoir été contrôlés positifs au clenbutérol entre 2016 et 2017. L’agence antidopage avait invoqué une possible contamination alimentaire. Parmi ces nageurs, deux ont décroché des titres olympiques à Tokyo, et l’un détient désormais un record du monde.
Dans son rapport publié jeudi 12 septembre, le procureur indépendant mandaté par l’Agence mondiale antidopage (AMA) a affirmé que la Chine n’avait pas bénéficié d’un traitement de faveur dans l’affaire des 23 nageurs testés positifs avant les Jeux de Tokyo en 2021, mais non sanctionnés. Il a néanmoins indiqué que les règles actuelles pourraient être revues et renforcées pour éviter de tels cas à l’avenir.
Pekin n’a pas tardé à réagir, rappelant sa stricte politique antidopage. Mao Ning, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a insisté sur l’engagement de son pays à respecter les règles internationales. Elle a réaffirmé que la Chine applique une "tolérance zéro" face au dopage dans le sport. Cette position n’a pas changé.