Depuis que la patineuse Sarah Abitbol soit sortie du silence en racontant avoir été violée, environ "400 situations" de violences sexuelles ont été remontées à la cellule du ministère des Sports dédiée à cette situation.
Le mardi 26 janvier, Fabienne Bourdais, déléguée ministérielle chargée des violences sexuelles dans le sport, s’est exprimée en marge du lancement d’une campagne de sensibilisation ‘ensemble combattons le silence’. Selon elle, près de "400 situations" ont été signalées à la cellule sur les violences sexuelles du ministère des Sports.
Il y a un an, Sarah Abitbol a raconté dans un livre qu’elle avait été violée par son coach entre 15 et 17 ans, au début des années 90. D’ailleurs, comme le rapporte la presse française, des cas de violences sexuelles, parfois très anciens, sont signalés tous les mois. "Nous sommes proches de 400 situations ayant donné lieu à un signalement au sein du ministère", a expliqué M. Bourdais.
> A lire aussi : Agressions sexuelles sur des hommes : huit mois de prison pour l’ancien ambassadeur du Vatican en France
Selon Fabienne Bourdais, à chaque fois qu’un signalement est transmis (victime, entourage, fédération, association d’accompagnement), une enquête administrative est ouverte. Ce qui peut alors donner lieu à des interdictions d’exercer prises en urgence. "Pour nos services, ces mesures administratives de police, elles ont été prises, en 10 mois, cinq fois plus qu’en 10 ans", a-t-elle poursuivi.
De son côté, la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, a affirmé que ces 400 personnes incriminées, peuvent avoir fait plusieurs victimes. Ainsi, cela ne reflète pas le nombre de victimes "mais le nombre de personnes mises en cause dans ces affaires".
> Notre dossier Agression sexuel