La FFEPGV (Fédération française d’éducation physique et de gymnastique volontaire) a réalisé une étude sur l’inactivité physique. Des inégalités entre hommes et femmes sont constatées.
La FFEPGV a révélé les résultats de son baromètre Sport-Santé à l’occasion de la journée internationale du droit des femmes. Cette étude a été réalisée en collaboration avec l’institut Ipsos, rapporte le magazine Elle.
Les femmes sont plus fortement touchées par la sédentarité et le manque d’activité physique que les hommes, car une Française sur trois a indiqué ne pas pratiquer du sport du tout et 50% d’entre elles assurent se sentir plus sédentaires qu’avant 2020. Le fait de ne pas pratiquer du sport a des répercussions sur le bien-être des 61% des femmes interrogées contre 56% pour les hommes. Bien évidemment, nombreuses ont ressenti des conséquences sur leur bien-être psychologique et la qualité de leur sommeil.
Malgré une augmentation de la pratique de l’activité physique chez les femmes, les inégalités persistent, car elles font près de 3,9 heures de sport par semaine contre 5,3 heures pour les hommes. Ces écarts sont notamment dus par le fait que les femmes ont tendance à prioriser leurs obligations familiales et font passer en premier plan la santé et le bien-être de leurs proches.
Dans un communiqué, Marilyne Colombo, présidente de la FFEPGV a souligné que ces différences de pratique peuvent s’expliquer par plusieurs raisons. "Le manque de temps ou la faible médiatisation du sport féminin, ou encore les stéréotypes de genre qui contribuent à renforcer des différences de choix de disciplines entre les hommes et les femmes", a-t-elle expliqué.
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