La construction d’une tour en alu à Tahiti pour noter l’épreuve de surf des Jeux olympiques fait jaser. Face aux polémiques, la Fédération internationale de surf propose de s’en passer.
L’épreuve de surf des prochains Jeux olympiques se déroulera à Tahiti, sur le site de Teahupoo. Quelques heures après l’annonce de cette information par le gouvernement polynésien, le 10 décembre dernier, la fédération internationale de surf (ISA) avait proposé de remplacer l’ancienne tour des juges en bois par une nouvelle tour en aluminium.
Le calendrier des travaux présenté par le président Moetai Brotherson prévoyait la fin de la construction le 13 mai, juste avant l’étape du tour mondial de la World Surf League (WSL). Cette idée a cependant suscité la polémique. Elle a provoqué des tensions entre les autorités, les organisateurs des JO et les populations locales.
Lors des essais techniques effectués au début de ce mois de décembre, la barge prévue pour accueillir la tour aurait endommagé du corail, entraînant la suspension immédiate des travaux. À ce moment-là, la ministre des Sports et des Jeux olympiques, Amélie Oudéa-Castéra, estimait alors que le test était "mal préparé".
Face à la polémique déclenchée par la construction de cette tour des juges, l’ISA a annoncé avoir proposé le 9 décembre au gouvernement polynésien et au comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris de renoncer au tour des juges et de se contenter "d’images en direct depuis la terre, l’eau et des drones" pour noter l’épreuve de surf.