En raison d’un contrôle positif au salbutamol, le relais 4x400 m français masculin a été disqualifié des Mondiaux 2017 d’athlétisme à Londres.
À l’issue de quatre ans de procédure, l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a confirmé le contrôle positif au salbutamol de Teddy Atine-Venel. Cette confirmation lui a valu une sanction et, par conséquent, la disqualification du relais 4x400 m français masculin des Mondiaux 2017 d’athlétisme à Londres, où l’équipe de France avait pris la 8e place.
Comme le rapporte le site 20minutes.fr, le spécialiste du 400 mètres a fait appel de sa sanction devant le Conseil d’État. Le 16 juillet 2017, Teddy Atine-Venel avait réussi à avoir le titre de champion de France du 400 m. Un échantillon prélevé le jour même s’était révélé positif au salbutamol.
Le salbutamol a des effets anabolisants et stimulants. Ce produit est autorisé par inhalation jusqu’à une certaine dose.
"La présence dans l’urine de salbutamol à une concentration supérieure à 1 000 ng/mL n’est pas cohérente avec une utilisation thérapeutique et sera considérée comme un résultat d’analyse anormal", a écrit l’Agence mondiale antidopage sur son site Internet.
L’AFLD a précisé que le contrôle de Teddy Atine-Venel avait révélé une concentration de 1400 ng/mL. Me Christophe Bertrand, son avocat, n’a pas souhaité commenter cette affaire.
L’athlète de haut niveau français avait conduit le 4x400 m tricolore en finale des Championnats du monde à Londres en 2017, avec Mamoudou Hanne, Ludvy Vaillant et Thomas Jordier. Mais en individuel, Teddy Atine-Venel avait été éliminé en séries du 400 m.
Aujourd’hui âgé de 36 ans, l’athlète avait été relaxé par la Fédération française d’athlétisme (FFA), en février 2018. Après cette décision, l’AFLD s’était saisie du dossier et sa Commission des sanctions a décidé de suspendre le sprinteur de façon rétroactive et d’annuler tous ses résultats entre le 16 juillet 2017 et le 16 juin 2018.
Pour sa part, Teddy Atine-Venel a parlé de l’asthme à l’effort pour expliquer son contrôle positif au salbutamol. "J’ai été assez choqué de toute cette procédure depuis quatre ans. J’ai toujours été transparent", a-t-il soutenu.
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