C’est en ce mois d’août 2021, en pleine compétition olympique, que le premier contrat professionnel a été signé entre le lutte club Saint-Joseph et un sportif de haut niveau, Charles Afa.
Objectif les JO de Paris 2024
Le moment est symbolique pour le club de lutte réunionnais. L’objectif désormais, est de participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024.
"La précarité chez les sportifs amateurs est un frein à la réussite, il sera plus simple dorénavant pour lui de se projeter sur les grandes échéances de sa carrière", a indiqué le club.
Charles a pour mission de s’entraîner, de se former et surtout en ligne de mire les JO de Paris 2024. Pensionnaire de l’INSEP depuis 5 ans, c’est là qu’il continue de s’entraîner avec ses partenaires de l’équipe de France.
Le contrat va beaucoup m’aider financièrement et aussi à avoir une approche plus professionnelle. Ça va me permettre d’être plus structuré dans ma lutte et dans ma vie de tous les jours, a déclaré le lutteur, Charles Afa.
L’agence nationale du sport (ANS) a mis en place un plan de financement pour permettre aux athlètes qui ont le potentiel olympique comme Charles Afa de performer au plus haut niveau.
L’ANS verse une subvention de 15000 euros par an et le reste est à la charge du club employeur. Le salaire est compris entre 1 smic et 2 smic.
"Après d’énormes efforts financiers , nous entamons aujourd’hui une nouvelle étape. L’ANS a compris les besoins des sportifs de très haut niveau. C’est avec un réel plaisir que j’ai apposé ma signature sur ce contrat de travail. Je souhaite réussite et bon vent à Charles pour 2024 et espère de tout coeur que d’autres suivront", précise Ivonic Dijoux, président du lutte club Saint-Joseph.
Le club recherche d’aujourd’hui qui souhaitent contribuer à la performance des athlètes locaux pour Paris 2024.
Charles Afa a accumulé une certaine expérience du haut niveau en participant aux tournoi qualificatif olympique (TQO) en mars dernier sans pouvoir ouvrir la porte des jeux olympiques.
Ce contrat va lui permettre de se donner les moyens pour y arriver la prochaine fois", espère le lutte club de Saint-Joseph, qui poursuit :
Plusieurs athlètes réunionnais ont brillé à Tokyo "mais dans 3 ans on sera à la maison, on peut donc espérer faire beaucoup mieux, si on se met dans les bonnes conditions dès maintenant", conclut le club.