Les épreuves de surf pour les Jeux Olympiques de 2024 devaient se tenir sur un nouveau site à Teahupo’o. Les travaux ont été suspendus et la Fédération internationale a validé cette décision.
Le 1er décembre dernier, un corail a été brisé lors des tests techniques pour la mise en place de la nouvelle tour des juges.
Cette nouvelle installation censée accueillir les épreuves de surf pendant les JO de 2024 est loin de faire l’unanimité. Plus d’une fois, le président polynésien a affirmé son scepticisme sur la nouvelle construction d’un site à Teahupo’o. En novembre dernier, Moetai Brotherson avait même pensé à déplacer les épreuves de surf au spot de Taharu’u. L’incident, survenu vendredi dernier, a provoqué la suspension des travaux et remet en question sur la possibilité de recevoir les Jeux olympiques à Teahupo’o.
Malgré les vives discussions autour du site de Teahupo’o, l’International Surfing Association a toujours gardé le silence. Le spot situé à Tahiti était censé recevoir les épreuves, mais l’arrêt provisoire des travaux risque de tout compromettre. La Fédération internationale de surf a finalement donné son avis sur l’évolution de la situation. Dans un communiqué, l’instance a souligné qu’"en tant que fédération internationale olympique, l’ISA est responsable des compétitions olympiques de surf". La Fédération internationale a adhéré à la suspension des travaux en précisant "que la protection de l’environnement naturel de Teahupo’o est une priorité". "Les installations et infrastructures des sites relèvent de la responsabilité du comité d’organisation de Paris 2024 en coordination avec le gouvernement polynésien", a notifié la Fédération de surf.
L’ISA se désole du fait que l’essai effectué par le gouvernement polynésien a embouti un récif corallien. Les faits ont été constatés et enregistrés par des collectifs spécialisés dans la protection de l’environnement. C’est une des raisons qui a amené le dirigeant polynésien à ne pas lancer les travaux. Cette prise de position a été saluée par la Fédération mais elle incite "à intensifier les consultations pour examiner toutes les options disponibles".
La Fédération internationale de surf certifie que la non-conformité de l’ancienne tour a été décrétée par le gouvernement de la Polynésie française. C’est ce qui a poussé le gouvernement français et polynésien à construire une nouvelle tour.
La maison mondiale du surf voudrait "travailler avec toutes les parties afin de trouver un accord commun" dans le but d’avoir un tournoi réussi tout en assurant la protection de l’environnement.