Le président du comité d’organisation des Jeux Olympiques de Paris, Tony Estanguet, a exprimé sa surprise face à l’étude d’une ONG concernant la qualité de l’eau du fleuve où doivent se dérouler certaines épreuves olympiques.
Alors que les Jeux Olympiques de Paris 2024 se profilent à l’horizon, l’ONG Surfrider Foundation a publié lundi les résultats d’une campagne de prélèvements sur six mois, mettant en évidence un état "alarmant" de la qualité des eaux de la Seine, bien que la période des prélèvements ait eu lieu en dehors de la saison habituelle de baignade.
Tony Estanguet a exprimé sa surprise quant au timing de cette étude, affirmant que les prélèvements ont été effectués en plein hiver, une période où la qualité de l’eau n’est généralement pas propice à la baignade. Le président du comité d’organisation des Jeux Olympiques de Paris a rappelé que l’objectif principal est de garantir la sécurité des athlètes et des participants pendant l’été, période où la baignade est envisagée.
La ministre des Sports et des JO, Amélie Oudéa-Castéra, s’est également montrée confiante quant à l’objectif de réduire de 75% la pollution bactériologique de la Seine. La municipalité de Paris et la préfecture de région ont rappelé les investissements importants réalisés pour rendre le fleuve baignable, avec cinq grands ouvrages prévus pour être opérationnels prochainement.
Les résultats des prélèvements effectués par Surfrider ont révélé des concentrations en bactéries dépassant largement les seuils recommandés, avec notamment des niveaux élevés d’E.coli et d’entérocoques. Des préoccupations similaires avaient déjà été soulevées fin 2023, lorsque des analyses réalisées par la mairie de Paris avaient révélé des niveaux de qualité insuffisants de l’eau aux différents points de prélèvement le long de la Seine.
Source : Lefigaro.fr