L’haltérophile ougandais, Julius Ssekitoleko, ne s’est pas présenté à un test de dépistage du coronavirus. Les autorités japonaises le recherchent activement.
Présent pour les Jeux olympiques de Tokyo du 23 juillet au 8 août, un haltérophile ougandais a été porté disparu après avoir manqué un test de dépistage du coronavirus. Dans un communiqué, les autorités locales ont indiqué que Julius Ssekitoleko a disparu de l’hôtel d’Izumisano, près d’Osaka, où il logeait avec son groupe.
Le sportif de 20 ans avait été aperçu la dernière fois peu après minuit dans la nuit de jeudi à vendredi. Julius Ssekitoleko était sur une liste d’attente pour les Jeux olympiques. Pour des raisons de quotas olympiques, il avait perdu tout espoir de participer aux compétitions. Il devait prochainement rentrer dans son pays. "Ssekitoleko s’était entraîné très dur pour sa première compétition olympique d’haltérophilie, mais qu’il avait été informé cette semaine qu’il ne serait pas autorisé à concourir", a déclaré le président de la Fédération ougandaise d’haltérophilie Salim Musoke Ssenkungu.
Julius Ssekitoleko a déjà eu une expérience internationale significative. Il avait participé à des épreuves au Kenya, en Côte d’Ivoire et en Égypte. Alors qu’il n’avait que 15 ans, le jeune ougandais a commencé à s’entraîner dans son gymnase local à Kampala. "Il n’est pas issu d’une famille riche, il lui a donc fallu beaucoup de persévérance et d’énergie pour réussir", a expliqué M. Ssenkungu.
Sur ce dossier, le président du Comité olympique ougandais Donald Rukare a indiqué être en contact avec l’équipe d’Osaka. Au Japon, des restrictions drastiques ont été prévues pour tous les participants aux Jeux olympiques.
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