Les médailles remportées par Martin Fourcade et son compatriote Jean-Guillaume Beatrix, ont redonné de l’espoir aux athlètes Français engagés à Sotchi, plombés par un début de compétition désastreux.
Trois jours après le
coup d’envoi des Jeux de Sotchi, le compteur tricolore s’est enfin débloqué. Dans des propos rapportés par 20 Minutes, Stéphane Bouthiaux, le responsable des biathlètes masculins, a lâché :
« Ça débloque tout. J’espère que ça va aider un peu tout le monde. On leur souhaite de faire comme nous. (aux skieurs alpins notamment). Qu’ils seront d’attaque pour gagner des médailles. »
En larmes, il reconnaissait également qu’une nouvelle journée blanche aurait été particulièrement compliquée à gérer : « Avec Siegfried Mazet (le coach du tir), on disait lundi matin : ‘Putain si on n’a pas de médaille, ça va commencer à grincer des dents’. Il nous la fallait. Quand tu commences à courir après la médaille, c’est très compliqué. »
Ces deux médailles remportées par Martin Fourcade et Jean-Guillaume Beatrix apportent ainsi un peu de sérénité aux Bleus, attristés par un week-end morose, après une entrée en lice mitigée des biathlètes, la faillite des descendeurs et la blessure à un genou de
Guilbaut Colas, le spécialiste des bosses en ski freestyle.
Ayant signé au final un 19 sur 20 au tir, Martin Fourcade pouvait ainsi savourer son succès tout au long du dernier tour. Selon l’Equipe.fr, cette victoire est la quatrième d’un Bleu en solo aux Jeux Olympiques après Florence Baverel (sprint, 2006), Vincent Defrasne (poursuite, 2006) et Vincent Jay (sprint 2010).
Quintuple champion du monde, double vainqueur de la Coupe du monde (la troisième est en cours), Fourcade - âgé de 25 ans- est devenu le premier biathlète français à la fois
champion olympique et du monde.
« Il réussit là où le grand Raphaël Poirée avait échoué dans les années 2000 », commente le quotidien sportif.