Émilie Gomis, ancienne joueuse de basketball et vice-championne olympique avec l’équipe de France en 2012, a récemment démissionné de son poste d’ambassadrice pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, après avoir été exclue de la commission des athlètes du CNOSF, le comité olympique français.
Le comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo) a annoncé mercredi 10 janvier que l’ancienne basketteuse Émilie Gomis a renoncé à son rôle d’ambassadrice pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 en raison d’une publication polémique sur Israël partagée sur ses réseaux sociaux. L’assemblée générale de Paris-2024 a jugé que cette publication contrevenait à son devoir de neutralité, compromettant ainsi sa capacité à remplir ses missions de manière sereine au sein de l’organisation.
Le communiqué du Cojo indique : « Émilie Gomis, dans un souci partagé d’apaisement et de responsabilité, a souhaité présenter sa démission de son mandat de membre du Conseil d’administration et d’ambassadrice du label Terre de Jeux 2024 à Paris 2024 qui en prend acte ». Les circonstances entourant sa démission ont également conduit à son exclusion du comité olympique français (CNOSF).
En octobre, deux jours après les attaques du Hamas contre Israël, Émilie Gomis avait partagé sur Instagram une story montrant les cartes de France de 1947, 1967 et 2023, où le drapeau tricolore recouvrant le territoire français était progressivement remplacé par le drapeau israélien. Elle avait ajouté en commentaire : « Que feriez-vous dans cette situation ? ». Face aux critiques, elle a ensuite qualifié les réactions de « chasse aux sorcières » dans une déclaration au quotidien sportif L’Équipe.
Malgré ses excuses ultérieures et sa condamnation des attaques du Hamas, les regrets exprimés par Émilie Gomis n’ont pas suffi à éviter sa démission de son rôle d’ambassadrice pour les Jeux olympiques et paralympiques, ainsi que son éviction du CNOSF, selon les informations du Parisien.