Tahiti, une île de la Polynésie française, était en concurrence avec trois sites dans le sud-ouest à savoir Biarritz, Lacanau et Soorts-Hossegor et un en Bretagne (La Torche).
Le conseil d’administration du comité d’organisation des JO (Cojo) a confirmé, jeudi 12 décembre, la tenue de l’épreuve de surf à Tahiti pour les Jeux olympiques de 2024. Les 48 surfeurs et surfeuses disputeront alors les épreuves de shortboard dans cette grande île de la Polynésie française, collectivité d’outre-mer de l’Océan Pacifique. D’après Météo France, elle a été choisie pour la qualité de ses vagues pendant la période des Jeux (26 juillet-11 août 2024). Une différence qui l’a démarquée de ses autres concurrents. Trois sites dans le sud-ouest (Biarritz, Lacanau et Hossegor-Seignosse-Capbreton) et un en Bretagne (La Torche) se disputaient en effet l’accueil de ce sport invité aux JO de Paris.
Mis à part les vagues, le choix de Tahiti est associé à une volonté de l’Etat d’intégrer l’Outre-mer à l’organisation des JO. Avec le décalage horaire, les épreuves peuvent également être diffusées en fin de soirée, ce qui permet de redorer l’image de l’île en termes de publicité. Déjà, vendredi dernier, des articles de presse laissaient croire que Tahiti était favori. Des publications que la ville de Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) a considérées comme des "contre-vérités" et d’un "choix qui semblait déjà établi". L’adjoint au maire de la ville en charge du surf, Laurent Ortiz, avait souligné la proximité du site de Biarritz avec Paris "et un très faible impact, tant environnemental que financier", rapporte RTL.
Le surf est un des sports additionnels du programme olympique aux JO de Tokyo 2020. Il figure également parmi les quatre sports additionnels (escalade, surf, breakdance, skateboard) inscrits par le Cojo de Paris-2024. La liste doit être validée par le CIO fin 2020.
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