Profitant de leur séjour en Angleterre, dans le cadre des Jeux olympiques, sept athlètes Camerounais, ont pris la poudre d’escampette et sont portés disparus.
Parmi les derniers au classement général des médailles par pays, mais candidat potentiel pour décrocher la palme d’or de fugue aux Jeux olympiques de Londres, le Cameroun, par le biais du ministère des Sports et de l’éducation a annoncé mardi que plusieurs sportifs de sa délégation sont portés disparus.
« Sept athlètes camerounais qui ont participé aux Jeux olympiques de Londres ont disparu du village olympique », explique David Ojong, chef de la mission camerounaise sur Sport365.
Selon la presse camerounaise, l’affaire remonte au samedi 4 août, après les éliminations de cinq boxeurs et d’un nageur. Ils devaient regagner le plus tôt possible leur pays. Leur départ était prévu dimanche 5 août, au petit matin, mais les athlètes, ayant déjà perçu leurs primes de participation ont choisi de prendre la poudre d’escampette. La septième personne en est une femme, la gardienne de but de football, Drusille Ngako, qui aurait déjà pris la fuite quelques jours plus tôt.
Les « fugitifs » qui cherchent certainement la meilleure condition de vie en Europe pour progresser dans leur discipline respective ont emporté avec leurs pièces d’identité personnelles, les nouveaux équipements reçus quelques semaines plus tôt des mains des responsables en charge des équipements au comité national olympique et sportif du Cameroun.
En 2011, lors des Jeux du Commonwealth à Manchester, Angleterre, deux jeunes athlètes camerounais de 16 ans environ, avaient déjà pris la poudre d’escampette à quelques heures du vol retour. Presque toutes les disciplines sportives connaissent le même problème au Cameroun. La fuite des talents est de plus en plus importante.