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En réponse aux allégations de "nettoyage social" durant les JO de Paris 2024, la préfecture de région Île-de-France a affirmé jeudi que le gouvernement ne s’était pas fixé comme objectif d’avoir "zéro SDF". Elle a indiqué que les accusations des associations n’avaient "pas de sens".
Alors que la France se prépare à accueillir les Jeux olympiques en 2024, les autorités sont accusées depuis plusieurs mois de mener un processus de "nettoyage social" dans la région parisienne. Les allégations suggèrent qu’elles vont débarrasser les rues d’Île-de-France de leurs habitants les plus vulnérables, notamment les migrants en campements et les résidents de foyers de travailleurs, sans-abri, personnes vivant en bidonville…
Face à ces accusations, la préfecture de la région Ile-de-France s’est voulue rassurante. Elle a affirmé jeudi que l’État ne s’était pas fixé l’"objectif zéro SDF" à la rue en prévision des Jeux olympiques de Paris 2024, soulignant que ce n’est "ni le souhait ni l’ambition" des autorités, rapportent les médias.
La préfecture chercherait, au contraire, à créer des emplacements supplémentaires durant ce grand événement sportif. "En revanche, être en mesure de proposer des places qualitatives à des personnes qui sont à la rue à Paris et les maintenir dans l’hébergement d’urgence, faire un travail social de fond, ça, on s’y emploie et on va essayer de faire mieux pendant la période JO. Mais ce ne sera pas du coercitif", a-t-elle précisé.