Alors que la France reste sur le qui-vive après l’attaque sur le pont Bir-Hakeim, la ministre des Sports rassure le public quant à la sécurité de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques prévue à Paris en 2024.
Lundi matin, Amélie Oudéa-Castera s’est exprimée pour apaiser les inquiétudes. Deux jours après l’attaque perpétrée par un individu fiché pour radicalisation islamiste sur le pont Bir-Hakeim de Paris, la ministre des Sports a tenu à rappeler que la "menace terroriste, notamment la menace islamiste existe." Elle a précisé qu’elle n’était ni nouvelle ni spécifique à la France ou aux Jeux olympiques. Elle assure néanmoins prendre toutes les mesures nécessaires pour minimiser ce risque, avec une "vigilance absolu."
La cérémonie d’ouverture des JO est prévue fin juillet sur la Seine, entre le pont d’Austerlitz et le pont d’Iéna. Malgré les inquiétudes, la ministre a déclaré qu’il n’y avait pas de "plan B". "On a un plan A dans lequel il y a plusieurs plans Bis", a-t-elle déclaré au micro de France Inter.
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Amélie Oudéa-Castera a toutefois précisé que des ajustements pourraient être apportés, notamment en ce qui concerne la jauge de spectateurs, qui sera décidée au printemps. La ministre a expliqué que ces ajustements pourraient également toucher le nombre de festivités autorisées autour de la zone et dans Paris, ainsi que la gestion des périmètres de sécurité. Toutefois, elle a souligné que la délocalisation de la cérémonie n’était pas envisagée.
Face à l’inquiétude du public, la ministre a rappelé que les dispositifs de sécurité seraient considérablement renforcés pendant les Jeux olympiques et paralympiques. Elle a listé les moyens prévus, tels que les démineurs, les équipes cynophiles, et les périmètres de sécurité.
Source : Lefigaro.fr