A quelques mois de l’ouverture des Jeux Olympiques, le président du comité d’organisation, Tony Estanguet, a effectué la présentation officielle des médailles.
Ces précieuses récompenses ont été créées par le joaillier Chaumet et produites par la Monnaie de Paris.
Chaque athlète aspire à porter ce joyau qui met en lumière la Tour Eiffel. Chacune des médailles contiendra un fragment des pièces originales provenant de la Dame de fer.
Quatre ans après l’audacieux design des médailles de Tokyo, qui incarnait la modernité à travers des cercles ciselés au-dessus des anneaux olympiques, la prestigieuse maison française de joaillerie a choisi de célébrer l’icône emblématique de Paris. Du côté face, chaque médaille sera sertie d’ un fragment hexagonal des pièces authentiques de la Tour Eiffel, datant de sa construction en 1889, subtilement encadré par le logo de Paris 2024.
Du côté pile, se dévoilent les représentations minutieusement gravées de la Déesse grecque de la victoire, Athéna Niké, du célèbre stade panathénaïque et de l’illustre Acropole, ces détails ont été commandés par le Comité international olympique (CIO). Pourtant, Paris 2024 a réussi à décrocher une permission spéciale pour ajouter à ces emblèmes un croquis inédit de l’édifice, né de l’ingéniosité de son créateur Gustave Eiffel.
Concernant les médailles paralympiques, sans les directives contraignantes du CIO, une perspective unique a été adoptée avec une vue en bas de la Tour Eiffel. De plus, chaque médaille portera l’inscription "Paris 2024" en braille universel, symbolisant l’inclusivité et l’accessibilité au cœur des Jeux paralympiques.
Chaque médaille aura un diamètre de 85 mm et une épaisseur de 9,2 mm, respectant ainsi les normes spécifiées par le CIO. Les poids varieront également en fonction du matériau : 529 g pour l’or, 525 g pour l’argent et 455 g pour le bronze.
Lors de la présentation, le président du comité d’organisation a donné plus d’informations sur la conception de ces médailles. "C’était un défi immense qu’on a voulu relever. On a mis beaucoup de cœur et d’énergie. On a regardé ce qui avait été fait dans le passé, à Paris 1900 et 1924" a précisé Tony Estanguet.