Le comité olympique canadien (COC) a annoncé cette décision dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 juillet.
La sélectionneuse de l’équipe canadienne de football féminin, Bev Priestman, a été suspendue pour la durée des Jeux Olympiques de Paris 2024, suite à des accusations d’espionnage par drone sur les entraînements de l’équipe néo-zélandaise.
Le COC a déclaré dans un communiqué que de nouvelles informations avaient révélé l’utilisation de drones pour espionner des adversaires, ce qui a conduit à la suspension de Priestman jusqu’à la fin de l’enquête externe indépendante. Cette annonce fait suite à la victoire du Canada contre la Nouvelle-Zélande (2-1).
Tout a commencé le 24 juillet, lorsqu’un membre de l’équipe canadienne a été condamné à huit mois de prison avec sursis pour avoir survolé un entraînement de l’équipe néo-zélandaise avec un drone. L’individu avait été arrêté deux jours plus tôt par la police après avoir filmé une séance d’entraînement de la Nouvelle-Zélande.
En réponse à cette affaire, la commission de discipline de la FIFA a ouvert une enquête, ciblant l’équipe du Canada et sa sélectionneuse. Priestman, qui s’était déjà retirée du match contre la Nouvelle-Zélande, ne participera pas aux prochains matchs. Pendant son absence, l’entraîneur adjoint Andy Spence dirigera l’équipe, y compris pour le match contre la France ce dimanche et jusqu’à la fin des JO.
Source : Tf1info.fr